Par adminfourmi - le jeudi 29 décembre 2022, 12:26 - Lien permanent

Nombreux sont les consommateurs qui font toujours leurs courses en grande distribution, plutôt que dans des commerces locaux. Il est pourtant essentiel de changer nos modes de consommation et l'expansion en masse de commerces indépendants en est la preuve.
Qu’est-ce que l’alimentation locale ?
Devenir “locavore”
Lorsque vous décidez de vous alimenter localement, en conscience des enjeux environnementaux et sociétaux, vous êtes locavore.
Pour certains, manger local, c'est privilégier les produits français (échelle territoriale). Pour d'autres, cela signifie prioriser les produits de leur région (échelle régionale).
En clair, manger local signifie privilégier les produits qui n’ont pas été importés d’un autre pays, jusqu’à nous.
Les commerces indépendants
On observe une croissance exponentielle des commerces indépendants, souvent considérés comme locaux. D’après la Confédération des Commerçants de France (CDF), il y aurait plus de 600 000 commerces indépendants en France. Le terme commerce indépendant désigne un point de vente qui n’est pas affilié à une autre entité juridique comme un réseau de franchises par exemple.
C’est le cas de Ma Petite Fourmi, commerce indépendant spécialisé sur la vente de produits anti-gaspi Bio et locaux, à petits prix.
Que penser de la production locale ?
Pour ou contre, bien ou mauvais : les avis sont assez mitigés. C’est pourquoi nous vous avons préparé une liste permettant de voir les aspects positifs et négatifs de ce mode de consommation.
Manger local : les points forts
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Faire des économies
On entend souvent dire que manger local est onéreux. Manger local : c’est manger de saison. De ce fait, lorsque l’on compare le prix de produits achetés de saison, localement, à celui de mêmes produits, achetés hors-saison, importés depuis un autre continent, forcément, le prix des premiers sera largement inférieur.
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Agir pour l’environnement
Privilégier les fruits et légumes locaux est avant tout une décision soucieuse de l'environnement. Les transports représentent 14 % des émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Consommer des produits cultivés près de chez nous réduit la distance parcourue par les aliments et limite l'impact environnemental négatif du transport.
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Soutenir l'économie locale
Manger local, c’est donner la priorité à ce qui est cultivé autour de nous. Cela signifie promouvoir les producteurs locaux et soutenir l'économie locale dans son ensemble. Elle nous permet également de préserver nos traditions : savoir-faire locaux, diversité culturelle, paysages agricoles et fierté de la production.
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Retrouver le goût des choses
Comme ils sont de saison, les fruits et les légumes sont récoltés et vendus lorsqu’ils sont mûrs contrairement à ceux dans les grandes surfaces. Cela signifie donc qu’ils seront meilleurs à la consommation.
Manger local : les points faibles
- Manger local oui, mais pas forcément Bio
Les agriculteurs, même locaux, peuvent utiliser des pesticides, ou autres produits chimiques pour la production de leurs fruits et légumes, ou l’élevage de leurs bêtes. Attention à ne pas confondre Bio et local. Cependant, il existe en grande majorité d'agriculteurs Bio et locaux.
- Le local est contraint par les saisons
En consommant local, vous ne trouverez pas de fraises en hiver ou de potimarrons en été, car les fruits et légumes locaux sont cultivés selon les saisons. Contrairement aux grandes surfaces où l’on peut retrouver certains produits qui ne sont pas forcément de saison, car importés.
- Un choix plus aléatoire qu’en grande surface
L’alimentation locale, c’est souvent de plus petites structures de production. Il est donc plus fréquent de constater des ruptures en rayons.
De même, certains produits sont typiques de leur région. Vous ne trouverez pas forcément de spécialité alsacienne dans un commerce au sud de la France.
Il vous faudra peut-être faire plusieurs épiceries pour cocher toute votre liste de courses.
Maintenant que vous en savez plus sur le local, qu’en pensez-vous ? Venez en discuter sous cet article.
Fourmi(ement) vôtre.
Article écrit par Théo Karr